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Interview de Baptiste, ancien du Rocky, pour la reprise de Gutemberg, the Musical

19/10/2015

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 Cette semaine, nous avons le plaisir d'interviewer un ancien du Rocky, l'un des interprètes de Eddie/Dr Scott qui aura marqué à jamais l'histoire du Rocky français, Baptiste, à l'occasion de la reprise à Paris, au Sentier des Halles, après un triomphe à Avignon, de la comédie Musicale Gutenberg!, dont Baptiste a signé l'adaptation Française. Il y a une vie après le Rocky, Baptiste nous le prouve en signant le livret le plus drôle depuis Spamalot. C'est parti pour une interview fleuve.

Comment as-tu découvert le Rocky?

Tout commence pour moi en 1999 : j’ai 16 ans, je suis en Section Européenne dans un lycée picard, et nos professeurs d’Anglais organisent un grand voyage scolaire à destination des États-Unis. C’est déjà toute une aventure en soi mais, cerise sur le gâteau, le voyage aura lieu dans l’état de New York en pleine période d’Halloween. Nous arrivons à North Salem où je rejoins la famille accueillante et passionnée de musique d’une jeune américaine férue de théâtre musical qui ne rêve que d’une chose : rejoindre une école de comédie musicale pour faire carrière à Broadway. Le sujet me passionne peu, et ce n’est pas le spectacle médiocre consacré à l’histoire du blues que nos professeurs nous emmènent voir qui changera ma perception de la comédie musicale. Arrive le week-end d’Halloween. À la veille de l’évènement, ma correspondante et moi nous attelons à quelques préparatifs dans le salon familial. Elle allume la télé et tient absolument à ce que nous regardions un film dont elle est absolument fan, et qui est diffusé chaque année à la même époque. Je suis positionné dos à l’écran, et pas très enthousiaste à l’idée de regarder un film musical dont je ne vais pas comprendre grand chose malgré mon niveau d’anglais, je n’y prête pas attention.
Six mois plus tard, revenu de mon voyage à New York depuis belle lurette, je marche dans les couloirs de l’internat et je suis frappé par des mélodies qui me reviennent de loin. Je ne me rappelle plus les paroles, mais ces chansons m’obsèdent soudain et j’essaie de me rappeler où et quand j’ai bien pu les entendre : Halloween, North Salem. Je me souviens alors du nom du film que mon amie américaine avait voulu me faire découvrir, « The Rocky Horror Picture Show ». De retour chez moi pour le week-end, je m’installe immédiatement sur internet pour partir à la recherche d’informations sur ce film que j’ai désormais un besoin absolu de voir ! Je découvre l’affiche, obsédante ; les titres des chansons, intrigants ; je mets même la main sur des retranscriptions minutieuses du script du long-métrage qui, à défaut d’avoir la VHS sous la main, me permettent après une traduction laborieuse de me faire mon film dans ma tête. Je rends visite à mon disquaire et le CD est rapidement commandé, presqu’aussi rapidement reçu (une ou deux semaines d’attente à l’internant avant de pouvoir retourner à la boutique), et immédiatement adopté. J’adore cette œuvre, j’en parle à tout le monde (amis, parents, professeurs), je l’écoute en boucle, mais il me reste toujours à VOIR le film. Par bonheur, une amie me l’enregistre sur une chaîne satellite l’été suivant, et je peux enfin devenir un fan fidèle du Rocky.

Et la découverte de l'animation ?


Dans mes recherches internet, j’ai découvert un peu plus tôt un script en anglais annoté d’interventions du public. Je découvre alors tout le folklore délirant qui entoure le film depuis une vingtaine d’années, et je n’ai qu’une hâte : avoir mon bac, rejoindre Paris pour la suite de mes études et aller au Studio Galande pour voir le spectacle animé par une troupe en place depuis des années, les Sweet Transvestites.
J’attendrai néanmoins une année de plus avant qu’un ami n’ait envie de m’accompagner découvrir cette expérience de shadow casting. J’ai le souvenir d’une troupe nombreuse envahissant la petite scène du cinéma, des hurluberlus délurés coiffés de perruques en plastique, vêtus (pour ceux qui le sont) de costumes identiques à ceux des personnages du film, et éclairés par des ampoules à incandescence jaunâtres qui donnent un côté très théâtral à leurs interventions d’avant et d’après-show. Dans mes souvenirs, ils sont douze, peut-être quinze devant l’écran de cinéma. Pourtant, ma connaissance de la salle me rappelle aujourd’hui qu’on tient difficilement à dix sur l’étroite estrade. Je suis impressionné, enchanté. De la gouaille, de la bonne humeur, de la potacherie : je ne suis pas déçu par l’expérience.

Mais tu n'es pas venu tout de suite à l'animation du Rocky, tu as fait un détour par une autre comédie musicale...

Le Rocky Horror Picture Show a éveillé mon goût pour les œuvres cinématographiques décalées, et je découvre « Hedwig and the Angry Inch" qui sort alors à l’époque. Si la façon dont je découvre cet autre film, adapté lui aussi d’une pièce de théâtre musicale rock, n’est pas aussi alambiquée, le choc reste terriblement marquant. Quelques années plus tard, je rencontre un garçon lui aussi fan de ces deux films. Il m’apprend qu’une suite du Rocky existe, et me fait découvrir « Shock Treatment ». Comment ne pas l’aimer ? Nous sortons ensemble, et dix ans plus tard, après quelques égarements, nous sommes toujours en couple. Retour à l’époque de notre rencontre : il me fait rencontrer de nouveaux amis que je rejoins dans la création sur scène d’une version française de « Hedwig ». L’un d’eux, Guilain, interprète Frank N. Furter dans la troupe que j’ai vue au Galande quatre ans plus tôt. Il me permet de rencontrer les autres animateurs et notamment les fondateurs de la troupe culte que j’avais vue sur scène. L’idée de rejoindre cette équipe d’allumés me titille un long moment avant que je ne décide de me lancer. Un remplacement dans le rôle d’Eddie/Dr.Scott se transforme rapidement en participation régulière, et je prends de plus en plus goût à apprendre les répliques de mon personnage, à me grimer en rockeur trépané chaque samedi soir dans la petite cave étriquée du cinéma, à jouer des tours polissons aux (mal)heureux spectateurs venus s’asseoir au premier rang, et à finir la soirée autour d’une bonne bière blanche et une assiette de frites/saucisses (des Frank…fort bien sûr) avec le reste de l’équipe. Je participe avec eux à la création d’un mini-spectacle playback en hommage au film, à des animations privées, etc…




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Une belle expérience qui n'a duré qu'un temps...

Une forme de lassitude s’installe, le dialogue n’est pas toujours la plus grande qualité de cette troupe dont la majorité des membres se dévoue corps et âme au spectacle hebdomadaire. Si j’ai dans ma vie de nombreuses occupations et de multiples projets en permanence, j’ai pu constater que pour de nombreuses personnes, le Rocky Horror est une sorte de religion paillarde, la seule bouffée d’air frais dans une vie monotone, un échappatoire viscéralement indispensable qui donne un sens à l’existence et aide à s’accomplir au-delà de sa condition sociale, son identité de genre, son orientation sexuelle… Hélas, les ragots et autres prises de becs puériles vont bon train entre les membres de la troupe. Le drame veille ! Je m’en tiens toujours à l’écart, mais quelques absences consécutives sont mal comprises par le reste de l’équipe, et on m’évince plus ou moins sans réellement me le dire. Qu’importe : j’avais envie de retrouver un peu de liberté et de ne plus consacrer l’intégralité de mes week-ends à l’animation des séances du film.

Ce n'était qu'un au revoir... Je me rappelle quand j'étais revenu te chercher au Sentier des Halles, après ma première de Hedwig.

Eddie un jour, Eddie toujours !
Quelques mois plus tard j’aurai néanmoins plaisir à retrouver mon rôle de façon ponctuelle :  Et pour assurer la transition, j’initierai cette fois un ami qui, comme moi quelques années plus tôt, n’osait pas franchir le pas.


Si une telle affirmation peu paraître excessive, découvrir le « Rocky Horror Picture Show » quand j’étais adolescent a bel et bien contribué à faire de moi qui je suis aujourd’hui. Je me suis découvert une passion pour le théâtre musical, qui m’a poussé à écrire des pièces originales* et adapter en français des œuvres américaines**. Je me suis ouvert aux autres et ai vaincu ma timidité à l’égard des inconnus en montant sur scène et en chahutant les spectateurs chaque samedi soir. J’ai eu le plaisir immense de contribuer à maintenir en vie une tradition et une œuvre qui durent aujourd’hui depuis quarante ans. Je me suis fait des amis. J’ai grandi.

Tellement grandi que tu as monté d'autres projets!






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Après « Hedwig & the Angry Inch » et « Sauna, le musical », je cherchais une autre pièce de théâtre musicale à adapter en français et monter avec la compagnie Philanthropic Productions. Compte tenu de l’économie difficile de ce type de projet, je cherchais une œuvre qui fasse appel à des moyens modestes et une distribution réduite. La tâche se montrait ardue et aucune des pièces que je rencontrais ne retenait mon attention. Je voyais depuis des années circuler le titre de « Gutenberg! The Musical! » sur les sites spécialisés dans les spectacles Off-Broadway, mais je dois avouer que la simple mention de ce titre me donnait de l’urticaire : j’imaginais un spectacle historique vieillot et classique des plus ennuyeux. Mais puisque je faisais chou blanc, j’ai fini par aller voir de quoi il s’agissait. J’ai mis la main sur le texte en langue anglaise ainsi que l’enregistrement des chansons de la production originale, je me suis calé un après-midi dans mon canapé et j’ai lu tout en écoutant. Seul dans mon salon, je me suis bidonné pendant plus d’une heure. Ça a été un authentique coup de foudre ! « Gutenberg! » n’était pas la biographie barbante que j’imaginais, mais le spectacle loufoque, bourré de charme, d’humour, et de bonnes mélodies que je cherchais désespérément !

En 2011, j’attaque donc l’adaptation d’une première chanson du spectacle pour présenter le projet à Laurent (producteur) et Nicolas (metteur en scène) et les convaincre. Ils adhèrent immédiatement et me suivent dans mon envie de créer une version française de « Gutenberg! », avec Sébastien (pianiste et directeur musical), avec qui nous avions collaboré sur « Sauna ». Il aura fallu quatre années pour faire en sorte que le spectacle voit enfin le jour, et je suis on ne peut plus fier du travail que l’équipe artistique et la production ont effectué.

La pièce est une sorte de théâtre dans le théâtre : Sam et Max sont deux auteurs de comédie musicale en herbe qui sont convaincus d’avoir écrit un chef d’œuvre avec leur biographie fantasmée de l’inventeur de la presse à imprimer. Leur rêve : monter leur spectacle à Mogador. Ils invitent alors le Tout-Paris des producteurs de théâtre pour leur présenter leur œuvre. Sans comédiens ni décor, accompagnés d’un unique pianiste pour tout orchestre, ils interprètent tour à tour les vingt personnages de leur délire musical à l’aide d’une flopée de casquettes marquées du nom des protagonistes, en espérant que leur spectacle se fera repérer et décrochera un soutien financier providentiel…

Le plus difficile, au-delà de l’adaptation en français des chansons et du livret de la pièce (remplis de traits d’humour imbéciles à la Monty Python ou South Park) a été de trouver les deux comédiens qui auraient les épaules assez solides pour porter un tel spectacle. Philippe D’Avilla (que le public a découvert dans « Roméo & Juliette » en 2001) et Sébastien Valter (qui tenait le rôle principal de « Sauna ») forment un duo phénoménal : tous les spectateurs sont subjugués – à très juste titre – par leur prestation. Ils sont hilarants quand ils passent du rôle de Johann Gutenberg à celui du Méchant Moine, de celui d’une Teutonne à Gros Têtons à ceux des rats enfermés dans une tour… Je ne comprends même pas comment ils peuvent tenir 1h20 une performance aussi physique tout en chantant et en nous faisant rire aux éclats ! Nous avons présenté le spectacle en avant-première à l’Aktéon Théâtre au printemps avant de le jouer au Festival Off d’Avignon c’est été, où il a enchaîné les représentations complètes. Aujourd’hui, nous revenons à Paris pour quelques dates au Sentier des Halles. C’est l’occasion pour les curieux et les fans du Rocky Horror Picture Show de venir découvrir « Gutenberg ! Le Musical ! » avant que nous trouvions (on l’espère) un théâtre où nous installer pour une plus longue série de représentations. Venez nous voir, et vous comprendrez pourquoi je suis tombé amoureux de cette pièce il y a 5 ans !

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Ne manquez pas Gutenberg! C'est au sentier des Halles que ça se passe.
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